Vitrine murale

Partie supérieure d'une ancienne horloge de parquet en chêne massif entièrement rénovée et revisitée en vitrine murale. Pour parvenir à ce résultat et effectuer une restauration de qualité, j'ai tout d'abord déposé les trois vitres, démonté la structure et déchevillé les trois portes. J'ai ensuite nettoyé toutes les pièces de bois (décapage et lessivage). J'ai fait des entures pour supprimer les parties abîmées ou piquées, changé les deux montants de la porte gauche (créations de mortaises et feuillures) et remplacé les dessus et dessous dans lesquels j'ai fait des mortaises et rainures pour y intégrer le panneau arrière et les quatre montants préalablement recoupés pour avoir des arasements d'équerre. J’ai approfondi les feuillures des portes pour pouvoir y clouer des parcloses, les vitres étant à la base maintenues par du mastic, puis j’ai rechevillé et collé les trois portes. J'ai changé tout le système d’ouverture en installant des charnières en laiton massif à nœuds ronds, un aimant sur les deux portes latérales et un loqueteau à bille sur la porte centrale. J'ai recouvert l’arrière en contreplaqué d’un tissu aux motifs fleuris que j'ai verni (quatre couches avec égrenage). J'ai poncé l'ensemble à la main avec des abrasifs de différents grains, étape indispensable pour avoir une surface nette et lisse. J’ai ensuite collé la structure et fabriqué deux tablettes en chêne posées sur des taquets en laiton. J’ai incrusté sur l’arrière deux équerres métalliques pour renforcer la structure ainsi que deux platines pour l’accrochage au mur, puis j’ai nettoyé et poli les trois boutons de porte. J'ai appliqué différents produits de finition pour la protection et l’aspect final du meuble, deux couches de fondur (produit servant d’apprêt), deux couches de gomme laque (patine à base de cire et de résine naturelle) et trois couches de cire à patiner, avec un égrenage à la laine d‘acier très fine entre chaque couche. Pour finir, j’ai lustré le meuble avec différentes matières.

Réf. : KX6EXJTQ