Art africain - Statuette Kongo Yombé Pfemba (N° 17153) - décoration ethnique
- Dimensions :
- H18 x L9 x P5
- Couleur :
- marron
- Matériaux :
- bois (Matériau)
- Style :
- éthnique
Collection belge accompagnée de son certificat d'authenticité. Ethnie: kongo. Pays: congo. Datation estimée: circa 1960. Sculpture tribale des kongo, cette sculpture miniature figurant une maternité assise en tailleur incarne l'ancêtre du clan, figure médiatrice. L'enfant sur ses genoux incarne la transmission matrilinéaire du pouvoir. La bouche dévoile des dents traditionnellement limées, tandis que le regard souligne la capacité de l'aïeule à discerner les choses occultes. Clan du groupe kongo, les yombe sont établis sur la côte occidentale africaine, dans le sud-ouest de la république du congo et en angola. Leur statuaire comporte de remarquables maternités. Chez les kongo, le nganga se chargeait des rituels en activant une force spirituelle avec un nkondi (pl. Nkissi). Le terme de nkisi fut ensuite employé pour désigner les notions de "sacré" ou "divin". La catégorie la plus influente des "minkisi kongo" se composait d'instruments destinés à aider les chefs régionaux à faire respecter la loi. On clouait un objet en métal sur une figure en bois dès qu'une décision était prise, chaque clou évoquant un cas particulier: parties en litige, divorce, conflits entre communautés...le nkondi voulait ainsi s'assurer que l'accord devant régler le conflit était bien appliqué, et que les individus redoutent les conséquences de leur comportement. Son apparence personnifiait donc la force y résidant. A partir de la seconde moitié du xxe siècle, des minkisi minkondi furent stratégiquement placés le long des côtes du royaume loango pour protéger des incursions européennes. Parmi les plus puissants, le mangaaka était considéré comme le "roi" et "maître", arbitre suprême des conflits et protecteur des communautés, et qui devint le genre sculptural le plus ambitieux et monumental. Source: "le geste kongo" ed. Musée dapper et "trésors d'afrique" musée de tervuren; "l'ame de l'afrique" s.diakonoff.