Chilienne orange

2 exemplaires disponibles. Chilienne 1960 en bois brut, avec accoudoirs. Tissu rayé orange et crème datant des années 50 installé récemment. Quelques trous de vrillettes dans le bois, traités et huilé. Traces d’usures normales. Trois positions possibles. ⚠️ bien que solides, ces objets sont à manipuler avec précaution vu leur âge. Il faudra veiller à entretenir le bois une fois par an pour qu’il garde sa souplesse. —- Idéale au salon ou au jardin, ou pour les pros dans une vitrine de shop ou un studio photo. —- Un peu d’histoire. Si le transat est aujourd’hui devenu un standard du mobilier de jardin, son histoire sent, elle, plutôt l’air frais du grand large. En effet, les premiers sièges de ce type font leur apparition officielle sur les paquebots de ligne effectuant la traversée transatlantique dès la fin du xixe siècle. A l’origine appelée « chaise de pont » (deck chair), une confortable assise facilement pliable et empilable au moindre grain fait alors son apparition sur les pontons des bateaux pour séduire la clientèle aisée. Les premiers modèles sont en bois et en rotin et pourvus d’un repose-pieds et d’accoudoirs. Ils prendront très vite le nom de « transat », diminutif de « transatlantique ». Sur terre, avec l’arrivée des congés payés en france, en 1936, et la naissance du tourisme de masse, le transat se répand également sur les plages. Le rotin est remplacé par une toile de tissu solide, et le châssis est désormais en teck, en acacia ou en hêtre. Si sa paternité originelle n’est pas connue, les designers modernistes vont, eux, s’amuser à redessiner ce nouveau modèle. Parmi les plus connus figure le fauteuil transat, de l’architecte et designer français robert mallet-stevens (1886-1945). Ce modèle très épuré, fait d’une simple toile de coton blanc cassé, suspendue à une structure en tôle laquée vert, fut réalisé pour décorer la piscine de la villa du vicomte charles de noailles, entre 1923 et 1925.

Réf. : AJP1B3HK